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BON A SAVOIR
Publié le 30 mai 2024
BON A SAVOIR
Publié le 30 mai 2024

Accord Belgique-Grand-Duché de Luxembourg…

Objectif : coopération ferroviaire renforcée !

Pour les ministres belge et luxembourgeois de la mobilité, un rail transfrontalier plus rapide, plus moderne, plus accessible et mieux relié aux autres modes de déplacement est une nécessité pour les années à venir. Ils ont récemment signé une lettre d’intention sur le sujet, l’idée là-derrière étant ambitieuse à souhait puisqu’il est question, ni plus ni moins, de faire du rail la colonne vertébrale d’une mobilité transfrontalière durable, les deux s’accordant sur une feuille de route à suivre pour améliorer les connexions ferroviaires entre les deux pays.

Comme le font remarquer nos ministres, les flux transfrontaliers entre la Belgique et le Grand-duché de Luxembourg sont à la fois intenses et quotidiens. Chaque jour, 45.000 Belges font par exemple le trajet entre les deux pays. Trop peu utilisent ainsi le rail puisqu’on estime qu’à l’heure actuelle 85 % des navetteurs utilisent encore la voiture. Le potentiel est donc énorme en vue du transfert modal vers le rail, notamment aux fins de s’inscrire dans les objectifs climatiques belges, luxembourgeois et européens. 

Engagements

Il en découle que la volonté partagée par nos gouvernements respectifs se traduit aujourd’hui par la signature d’une lettre d’intention commune dans laquelle les deux parties s’engagent à poursuivre des objectifs précis, comme doubler la part de navetteurs empruntant le train entre les deux pays d’ici 2040, doubler le volume de fret ferroviaire transitant entre la Belgique et le Luxembourg d’ici 2040 et rendre le train encore plus attractif en réduisant les temps de parcours entre les deux capitales, avec l’objectif de relier Bruxelles et Luxembourg en 2 heures d’ici 2030.

Moderniser les infrastructures

En vue d’accélérer la modernisation de l’axe 3 entre Gembloux et Luxembourg et des lignes RER entre Bruxelles et Ottignies, les deux pays ont défendu, ensemble, un dossier de financement auprès des instances européennes, dans le cadre du programme Connecting Europe Facilities (CEF). Ce financement, complémentaire aux budgets déjà prévus pour ce projet au sein du PPI 2023-2032 d’Infrabel, permettrait de faire aboutir les travaux deux ans plus tôt que prévu (2029 et non 2031), soit le plus tôt techniquement possible pour ce chantier d’envergure.

Rendre l’offre voyageurs plus attractive

Les deux parties entendent planifier l’aménagement de pôles multimodaux, qui ont une accessibilité routière aisée (et des connexions cyclables sécurisées) et qui bénéficient d’une offre de trains attractive. Concrètement, les deux ministres soutiennent un renforcement de l’offre ferroviaire transfrontalière en deux phases : 2026 (liaison rapide) et 2029 (après travaux, fréquence des trains doublée).

Poursuivre le développement du fret ferroviaire

La coopération entre les deux pays se poursuivra pour faciliter les convois de marchandises transfrontaliers, avec un accent mis sur la ponctualité aux passages des frontières. Les investissements se poursuivront dans l’infrastructure et l’interopérabilité des systèmes. Un groupe de travail, placé sous l’autorité des deux ministres, est chargé de la mise en oeuvre de ces objectifs.

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