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ÉNERGIE
Publié le 15 novembre 2017
ÉNERGIE
Publié le 15 novembre 2017

Une (vraie) politique énergétique est nécessaire dans toute entreprise… comme en Wallonie! D’où la constance de nos actions et la cohérence de notre démarche

Plus besoin de le (re)dire, l’énergie est de nos jours un élément capital dans la vie des entreprises, notamment parce qu’elle impacte leurs finances. Mais, eu égard aux coûts comme à ce que les choix énergétiques traduisent en termes d’image, nous pensons désormais que l’énergie doit nécessairement s’inscrire dans les valeurs et la stratégie des entreprises, de toutes les entreprises ! 

Et si, de diverses manières, la plupart d’entre elles ont déjà pris des me-sures visant à réduire les consommations énergétiques et, in fine, les factures afférentes, il est clair qu’elles doivent maintenant franchir le pas supplémentaire qui les conduira à aller encore plus loin. En effet, si les motivations sont encore de nos jours le plus souvent d’ordre économique, il serait dommage de négliger la conscience environnementale de certains. Et si nous leur emboîtions le pas?

Stratégie énergétique : pour l’argent... et pour l’environnement

De manière convenue, il ne fait plus de doute, en 2017, que les changements climatiques qui s’amorcent lentement - mais sûrement ! - nous amèneront un jour, peut-être plus tôt qu’on ne le pense, leurs lots de désagréments. Si ce n’est pas déjà le cas, d’ailleurs!

Fort à propos, ou pas, des scientifiques de renom prétendent même que les changements tant redoutés (ou annoncés) sont/seraient déjà présents. Ont-ils raison, ont-ils tort… nous en jugerons certainement avec plus de certitude dans deux ou trois décennies. Sauf qu’il convient tout de même de ne pas s’endormir sur cette situation qui laisse à penser que les évolutions sont bien réelles. Ainsi, permettez-nous, quoi qu’il en soit, de vouloir y aller. Alors qu’est-ce qu’on fait ? Ben, on agit, bien sûr !

Chacun peut agir à son niveau !

Chacun à notre niveau et, à notre manière, nous pouvons en effet faire en sorte de réduire l’impact de notre activité sur l’environnement. D’aucuns pensent même que c’est un devoir ! Autant donc le faire volontairement, à son rythme et avec ses choix et orientations stratégiques… plutôt que d’y être contraint. Car contraint, on l’est déjà pour partie et on le sera plus encore à l’avenir, n’en doutez pas.

Cela se fera soit pour se conformer à des décisions d’ensemble émanant d’accords internationaux (ex : la COP21, qui est le dernier rendez-vous du genre en date) et la réglementation des Etats, soit parce que «  Mère Nature  » reprendra elle-même ses droits.

Les petits ruisseaux font les grandes rivières…

Mais revenons-en au cœur de notre argumentation en remarquant que le gaspillage énergétique est probablement la cause la plus absurde d’émission de CO2 dans l’atmosphère, c’est l’évidence. Et les exemples fourmillent pour témoigner de ces bêtises qui polluent inutilement notre environnement, pensons à une chaudière mal réglée, à un luminaire qui reste éclairé sans raison, à un défaut d’isolation connu, à un moteur qui tourne inutilement, bref à des choses banales et multiples qui sont sources de gaspillage énergétique… sans raison valable.

Certes, les détracteurs d’une argumentation d’ensemble pointeront sans doute qu’une seule (petite) lampe allumée inutilement représente un enjeu économique mineur, mais la somme de ces petites déperditions est, elle, importante, pour ne dire majeure. Comme le dit l’adage populaire, les petits ruisseaux font les grandes rivières. Au final donc, à coté de notre lampe à incandescence de 60 watts, il y a aussi les fuites classiques et non résolues constatées dans le réseau d’air comprimé, les frottements parasites dans la transmission de moteurs ou des tas d’autres dysfonctionnements qui, non traités, ruinent les finances et détruisent notre cadre de vie

A-t-on les capacités de prôner le tout renouvelable…

Et même si, pour compenser le gaspillage, on prend le pli de recourir aux énergies renouvelables, le compte n’y est pas, sachez-le, les dernières études le démontrent à souhait.

À l’échelle du monde, la consommation énergétique globale continuant à grimper, on ne cesse tout aussi globalement de se tourner vers les fameuses énergies fossiles tant décriées. De même que la télévision n’a pas remplacé la radio, l'arrivée des énergies renouvelables sur les différentes régions du globe ne compense pas (suffisamment) le recours aux énergies fossiles.

La question de l’énergie est très large…

Et n’allez pas lire entre les lignes ce que nous ne disons pas. Il faut bien sûr prôner le renouvelable en lieu et place du fossile, mais il convient aussi simplement de voir la solution de manière plus large en pensant tout autant réduction des émissions de gaz à effet de serre que renouvelable, en même temps qu’utilisation rationnelle de l’énergie.

Car au-delà d’une problématique seulement environnementale et/ou économique, la question de l’énergie doit se discuter aussi en matière d’approvisionnement, de production, de moyens techniques, de volonté de terrain, que ce soit à l’échelle des pays ou des entreprises, de positionnement géographique, d’engagements géopolitiques ou de réalités climatiques. Vraiment pas simple, n’est-ce pas… 

Plus d'infos?

Service Energie 
Mathieu Barthélémy - Conseiller Energie
Tél.: 061 29 30 65

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